Enseignement supérieur : en finir avec les arriérés de bourses nationales

« En réglant la question des bourses des étudiants, nous donnons à ces derniers la possibilité d’étudier dans de meilleures conditions », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, en présence de son collègue en charge de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé. Delphine Edith Emmanuel s'est exprimée à l’ouverture des travaux de la Commission nationale des ressources humaines qui définit les conditions d’attribution, de suspension et de renouvellement de la bourse, le 20 octobre à Brazzaville.

A la fin des travaux de ladite Commission qui vont durer cinq jours, les bourses des étudiants actuellement inscrits à l’université devraient être payées. « Nous ne serons plus confrontés à cette situation atypique de payer les arriérés de bourses 2018, 2019, 2020, 2021 dès lors que certains sont déjà des fonctionnaires », a souligné la ministre Delphine Edith Emmanuel.

Evoquant la particularité de cette session de la Commission nationale des ressources humaines, le directeur des bourses et des œuvres universitaires, Aurélien Ndombi, a fait savoir que les dossiers de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso seront pris en compte.

Dans le but de rattraper le retard accumulé, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique a indiqué que très prochainement la Commission nationale des ressources humaines qui s'occupe des bourses va plancher sur la session 2021-2022.