Environnement : Eve Bazaïba visite l’usine Clean Plast
A l’issue de cette descente, la VPM-MEDD s‘est dite convaincue par le travail effectué par cette usine. Mais Eve Bazaïba avoue que beaucoup restent encore à faire étant donné que l’entreprise Clean plast est une initiative privée. Pour le numéro un de l’Environnement, elle ne sera satisfaite que quand le gouvernement de la République va se lancer dans l’accompagnement de ces genres d’initiatives privées. « Ils m’ont convaincue. Mais je ne suis pas encore satisfaite parce qu’en tant que gouvernement, nous ne sommes pas encore connectés. C’est une initiative privée qui nécessite à ce que le gouvernement puisse l’accompagner », a-t-elle fait savoir. Cette action passe, selon Eve Bazaiba, par le plaidoyer en faveur d'allègement de certaines contraintes liées à l’acquisition des matériels, de facilités d’exonérations, etc. La visite dans l’usine Clean plast, souligne-t-on, rentre dans le cadre du volet assainissement du secteur de l’environnement, dans lequel il y a également le volet forêt. A l’usine Clean Plast, la VMP Eve Bazaïba et toute son équipe ont visité les différents compartiments de cette fabrique où sont recyclés des déchets plastiques ramassés à travers la ville de Kinshasa, pour en faire d’autres produits d’utilisation courante. C‘est ici que le numéro un de l’Environnement relève l’importance de cette usine pour son secteur. « Ce sont des matières non biodégradables qui sont très nuisibles à la santé de la population et au sol. Elles dégradent complétement le sol. Mais, avec cette usine, il y a la possibilité de tout traiter et recycler. En même temps, on a la possibilité d’assainir l’environnement et d’avoir d’autres produits dérivés issus du recyclage », a souligné la VPM. Pour elle, cette usine constitue une grande partie de la solution dans l’assainissement, étant donné que cette dernière est déjà sur le terrain. Selon Alexander Bamanisa de Clean Plast, cette entreprise de collecte, de traitement et de recyclage des déchets plastiques a dix-sept ans d’expérience dans ce domaine. Elle traite en moyenne 80 mille tonnes des déchets par an et ambitionne de traiter et recycler 200 mille d’ici 2023. Clean plast, qui a déjà totalisé trois ans à Kinshasa, rappelle-t-on, fabrique, à partir de ces matières recyclées, des produits d’utilisation courante en plastique comme les chaises, les seaux, les bidons, les bouteilles, etc. Eve Bazaïba et Marie Ndjeka échangent sur les aspects logistiques de la COP 26
L’ambassadrice de la RDC auprès du Royaume Uni, de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord a, par ailleurs, indiqué que le Congo, qui joue un grand rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique, est déjà en retard des préparatifs pour cette conférence prévue du 1er au 12 novembre 2021 à Glassgow, au Royaume Uni. Malgré cette situation de retard dans la préparation pour la participation de la RDC à cette rencontre sur le climat, Marie Ndjeka pense que le pays doit continuer à jouer son rôle et à démontrer sa volonté de combattre le changement climatique. Cette conférence qui réunit les pays signataires de la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, rappelle-t-on, est sous la présidence britannique en partenariat avec l’Italie. Pour cette rencontre, le gouvernement britannique travaille autour de cinq campagnes dont l’adaptation et résilience, la nature, la transition énergétique, le transport routier propre ainsi que les finances. Marie Ndjeka a dit sortir de cette entrevue avec la VPM Bazaïba très satisfaite, du fait que le numéro un de l’Environnement « maîtrise bien ce secteur qui lui a été confié ». En plus de la conférence des parties pour la lutte contre le changement climatique, la COP 26, Eve Bazaïba Masudi a briffé son hôte sur son programme d’actions à la tête de ce secteur. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo : 1: Eve Bazaïba, dans les installations de Clean plast
2: Eve Bazaïba et Marie Ndjeka |