Les Dépêches de Brazzaville



Environnement : les ministres planchent sur la nécessité de financer le Fonds Bleu et la Commission du climat


Les intervenants qui se sont succédé à la tribune ont reconnu, chacun à sa manière, l’importance de la réunion de Brazzaville dont l’objectif, entre autres, est d’adopter la position commune des Etats de l’Afrique centrale qui sera présentée à Bonn, en Allemagne, au cours de la COP 23 qui se tiendra du 6 au 17 novembre prochain.

 La CEEAC à travers sa secrétaire générale adjointe, Chantal Mfoula, a  exprimé sa disponibilité à appuyer toutes les résolutions auxquelles  va  aboutir  la conférence de Brazzaville. « Le secrétariat général de la CEEAC ne ménagera aucun effort pour accompagner l’accélération de l’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo et soutenir ses Etats membres dans le processus de diversification de leurs économies », a-t-elle indiqué.

De son côté, la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC), à travers son vice-président, a précisé que son institution bancaire est préoccupée pour la défense globale de l’environnement et la promotion de l’économie verte. C’est ainsi, a-t-il précisé, que la BDEAC a inscrit dans son plan d’actions 2017-2018, le financement des activités liées à l’économie verte dans la sous-région d’Afrique centrale.

Le même engagement a été pris par le directeur du développement et de l’environnement de la Banque mondiale. Il a appelé les pays d’Afrique centrale à saisir l’opportunité que leur offre la nature pour développer des activités génératrices de revenus à partir de l’exploitation à bon escient des potentialités naturelles.

Prenant la parole à son tour, le représentant du Pnud au Congo a salué la convocation de la conférence de Brazzaville. Il a mis à profit cette occasion pour informer les participants que toutes les initiatives visant à protéger l’environnement et à développer l’économie verte intègrent bien  la vision des Nations unies exposée dans les Objectifs de développement durable(ODD). C’est ainsi, a-t-il déclaré, que les Nations unies s’engagent à appuyer la mise en œuvre des conclusions qui seront issues des présentes assises.

Le Premier ministre du Congo, Clément Mouamba, qui a patronné la cérémonie d’ouverture de cette réunion, a indiqué que  la rencontre de Brazzaville définit les grandes lignes du plaidoyer que les pays membres de la CEEAC vont mener lors de la COP 23 qui s’ouvre dans un mois à Bonn, en Allemagne.

 

 

 

 

 


Roger Ngombé