Les Dépêches de Brazzaville


Environnement : les sachets plastiques resurgissent à Pointe-Noire


Les rencontres se sont déroulées les 22 et 23 septembre au siège de l’arrondissement 1, Emery-Patrice-Lumumba. Elles entrent dans le cadre de la campagne de sensibilisation des responsables de la ville, initiée par Alexandre Honoré Paka, préfet du département, et Jean François Kando, président du Conseil départemental et municipal, député maire de la ville, et relayée par les administrateurs maires des six arrondissements de la ville océane. Cette campagne est axée sur l’effectivité de l’application de certains textes réglementaires et sur les échanges sur les problèmes communs. L’initiative vise aussi à restaurer l’autorité de l’Etat.

Au cours de ces rencontres, plusieurs questions ont été soulevées dont celles relatives à la résurgence des sachets plastiques et de l’insalubrité. Pour ce qui est des sachets, bien qu’étant interdits au Congo, leur vente et leur utilisation sont encore constatées depuis un certain à Pointe-Noire. Ces sachets qui servent, entre autres, à la vente de l’eau potable, de jus d’hibiscus (bissap) et de gingembre (tangawiss) ainsi que d’autres produits locaux, représentent un danger pour l'environnement du fait de leur mauvaise gestion après usage. Par ailleurs, les administrateurs maires ont tiré la sonnette d'alarme face à l’insalubrité qui regagne petit à petit les quartiers avec les déversements dans les rues, par des citoyens inciviques, des ordures ménagères et des eaux souillées. Ce qui constitue un réel problème avec le retour des pluies.

D’autres points ont été inscrits au programme des deux rencontres placées sous la houlette du doyen des administrateurs maires, Zéphirin Nguié. Ils portent notamment sur le respect des mesures barrières dans les marchés domaniaux et la vaccination contre le covid-19 des vendeurs desdits marchés ; la création des marchés parallèles (les jours où les marchés sont supposés être fermés) ; l’insécurité dans les quartiers (avec le phénomène des bébés noirs) ; l’occupation anarchique du domaine public ;  les nuisances sonores. 

Les participants aux rencontres ont été invités à lutter contre les phénomènes déplorés et à sensibiliser les citoyens aux opérations de déguerpissement du domaine public qui seront bientôt lancées dans la ville. Des échanges sur les différentes questions soulevées ont eu lieu en vue de recueillir les préoccupations et les contributions des uns et des autres.  


Lucie Prisca Condhet N’Zinga