Etat civil : 150 mille personnes dépourvues d’actes de naissance
Selon le préfet directeur général de l’administration du territoire, Jacques Essissongo, cet atelier vient à point nommé quand on sait que toutes les interrogations au niveau international, régional et sous-régional sont essentiellement fondées sur l’enregistrement des faits d’état civil et de production des statistiques vitales des faits de l’état civil en général et particulèrement des naissances en cette période de la pandémie du coronavirus « Covid-19 ». Il a notamment souligné que le Congo s’est engagé à avoir zéro enfant sans acte de naissance sur son territoire d’ici à 2022. « C’est un engagement qu’il doit effectivement mettre en œuvre dans le cadre des plans d’action régional et national d’éradication de l’apatridie », a-t-il indiqué. Par ailleurs, le représentant résident du HCR au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a rappelé aux participants qu’il est important qu’un diagnostic soit fait sur le système d’enregistrement des naissances afin d’identifier les forces et les faiblesses et dégager par la suite les pistes de solutions de manière à régler définitivement la question. Il s’est également réjoui des efforts consentis au niveau national avec l’adoption par le Parlement congolais des deux conventions sur l’apatridie, soit celle de 1954 relative au statut des apatrides et celle de 1961 relative à la réduction des cas d’apatridie. Soulignons qu’on compte actuellement plus de 10 millions de personnes à travers le monde qui vivent sans identité et sans nationalité. Etre apatride, signifie ne pas avoir de nationalité. Guillaume Ondzé Légendes et crédits photo :Photo de famille |