Fermeture de la chasse : protéger la faune sauvage, un combat pour le gouvernementLa fermeture de la chasse se place dans l’optique de la bonne gouvernance de la ressource « faune sauvage ». Le ministère de l’Economie forestière et du développement durable considère la faune sauvage comme une composante essentielle de la biodiversité. Une raison de plus de la conserver, protéger et exploiter rationnellement. « Il nous revient, l’obligation de respecter scrupuleusement les principes de gestion durable de la biodiversité », a déclaré le directeur général de l’économie forestière, Joachin Koundi, prononçant le message pour la circonstance. Au-delà des aspects liés au développement, la faune sauvage contribue au maintien de l’équilibre écologique. Aussi une surexploitation des ressources fauniques conduirait à l’extinction de plusieurs mammifères. Le directeur général donne l’alerte en citant la disparition imminente dans les zones banales et aires protégées, de plusieurs espèces animales, telles que le gorille des plaines de l’ouest, le chimpanzé commun et l’éléphant de forêt. Ces derniers sont victimes de la criminalité environnementales en l’occurrence l’éléphant, objet d’un grand braconnage. Un cas récent a été vécu dans les unités forestières aménagées de Tala-Tala et de Ngombé, dans le département de la Sangha où des écogardes et des braconniers fortement armés se sont affrontés. Notons que, l’éléphant est un indicateur principal écologique de l’Etat global de la santé de l’écosystème. Aussi, sa disparition inclurait celle de beaucoup d’autres espèces sauvages.
Nancy France Loutoumba |