Les Dépêches de Brazzaville



Festivals


À l’heure où Dakar s’apprête à accueillir l’édition 2014 de sa biennale d’art contemporain, Dak’Art, il est important de rappeler le rôle majeur de ce type de manifestation sur le continent. D’un pays à l’autre, qu’on les nomme biennales ou festivals, ces événements sont le reflet du bouillonnement culturel des lieux de leur création. Espaces de rencontres, c’est ici que s’inventent de nouvelles formes de penser.

Intellectuels et artistes s’y côtoient dans un croisement de cultures et de regards parfois au détour d’un spectacle, d’une exposition  pour mieux questionner ce qui nous entoure, les inquiétudes qui nous hantent et construire l’avenir. Moment festif, ces rendez-vous sont aussi des instants de mise en réseau et de partage. Ainsi verra-t-on à la sortie de tel ou tel festival des contacts se créer, des liens se tisser entre personnalités d’horizons lointains.   

Le public, élément important de ces laboratoires de la pensée, s’y invite pour mieux cerner, appréhender les univers de ces créateurs, qu’ils soient musiciens, peintres, dramaturges, écrivains, designers… et s’en inspirer en transcendant les frontières tant géographiques qu'idéologiques. Aussi apportent-elles une valeur ajoutée à la société, ces aventures artistiques et humaines qui se doivent d’être comprises, accompagnées et leur organisateurs soutenus sans états d’âme ni a priori, qu'importe l'échelle sociale ! La culture n’est-elle pas le début et la fin de tout développement ?


Meryll Mezath