Fonction publique : les diplômés de la Russie réclament leur intégration
Cette situation, a-t-il poursuivi, devient insupportable. Certains d’entre eux ont totalisé sept ans depuis leur retour sans emploi ni promesse de recrutement, lorsque d’autres depuis pratiquement un, deux ou trois ans, font des stages, sans avenir. « Nous sommes tous dans une situation de précarité », a-t-il indiqué. Mécontents de leur situation actuelle, ces diplômés de Russie, à travers la voix du coordonnateur du CEDR, sollicitent du gouvernement la mise en place d’une politique d’intégration à l’immédiat des étudiants évoluant à l’étranger.« Nous souhaiterons que l’Etat nous intègre dès notre retour. C’est lui qui nous a envoyés à l’extérieur et malgré tout, nous avons décidé de rentrer dans notre pays après nos études contrairement à beaucoup de nos amis. Nous nous sentons vraiment délaissés. Mais nous avons décidé de lutter contre ce fléau qui est la fuite des cerveaux dont notre pays est victime. », a-t-il précisé. A ce jour plusieurs démarches ont été lancées par le CEDR mais aucune suite favorable. Le colletif espère que cette fois-ci les résultats seront fructueux afin que ces jeunes expriment de vive voix leurs doléances auprès des autorités congolaises. Œuvrant depuis 2018, le CEDR est un collectif constitué de 98 jeunes diplômés répondant aux différents profils repartis en plusieurs domaines d’études à savoir : des ingénieurs en informatique, des médecins généralistes, des économistes, des littéraires, géologues, des ingénieurs en bâtiments, etc. Gloria Imelda Lossele Légendes et crédits photo :Lionel Ray Bindinkou entouré des membres du collectif CEDR/ Adiac |