Fonction publique : les diplômés des écoles de formation réclament leur intégration

Selon les responsables de ces deux structures, qui regroupent environ 13 164 diplômés sans emploi sortis, entre autres, de l’École nationale des instituteurs (5 000), de l’École médicale et médico-sociale (3 800), de l’Institut supérieur d’éducation physique et sportive (1 200) et de l’Institut national de la jeunesse et des sports (1 200), leur calvaire a trop duré. « Le budget est à son troisième trimestre d’exécution. Aussi, avons-nous décidé d’organiser des sit-in pacifiques devant les ministères des Finances et de la Fonction publique le mardi 24 juin, si rien n’est fait pour remédier à la situation. De même, nous avons décidé d’animer des espaces médiatiques sur les chaînes nationales pour alerter l’opinion sur notre situation qui n’a que trop duré », a indiqué Abigaël Idriss Ngoma, à qui revenait la charge de lire la déclaration.

Selon eux, leur demande d'être intégrés dans les ministères après leur formation dans les différentes écoles publiques est raisonnable. « La tergiversation demeure le maître mot des ministères de la Fonction publique et des Finances en charge de notre intégration. Les cadres de ces deux ministères ne cherchent pas à résoudre la question de notre intégration et chaque année, il nous faut faire le pied de grue pour parvenir à nos fins », ont-ils déploré.

Les participants à cette assemblée générale, qui s’est déroulée dans l’enceinte du parc zoologique, se sont félicités de l’importance que le président de la République accordait à la loi 021/89 du 14 novembre 1989 portant refonte du statut général de la Fonction publique.