Fonction publique : vers l’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat

Le but de l’opération d’enrôlement biométrique qui se déroulera sur l’ensemble du territoire national et dans les représentations diplomatiques à l’étranger, à travers le projet NIU, est de fiabiliser le fichier issu du recensement physique des agents civils de l’Etat de 2016 et celui des enseignants volontaires et communautaires du ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire et secondaire( MEPPSA).

« L’opération d’enrôlement biométrique des agents civils de l’Etat et des enseignants volontaires et communautaires du MEPPSA qui sera lancée dans les tout prochains jours, pour ce qui est de la première phase de Brazzaville, est l’étape ultime dont dépend la maîtrise des effectifs de la Fonction publique et, par conséquent, celle de la masse salariale », a rappelé le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Christian Aboké Ndza.

En effet, prélude au lancement sous peu de cette opération, les cadres et agents des ministères en charge de la Fonction publique, des Finances et celui de l’Enseignement primaire et secondaire sont en formation depuis le 29 novembre à Brazzaville. Ils passeront en revue, pendant quatre jours, les procédures administratives et techniques d’enrôlement biométrique et suivront des présentations et travaux techniques en ateliers. Une façon de donner aux uns et aux autres l’occasion d’aller au plus près des choses avec des simulations réelles de l’ensemble des procédures.

 Au regard de l’ampleur de la tâche, caractère sensible et déterminant de l’opération, le directeur de cabinet a invité les futurs agents recenseurs à une attention soutenue et à un sens de responsabilité afin, a-t-il dit, de mieux cerner les enjeux, les process et les processus entourant et encadrant l’opération d’enrôlement biométrique. « Je nous invite à une participation plus active car le succès de cette opération tant attendue en dépend. Vos contributions avisées sont donc attendues afin d’améliorer le dispositif, tout en privilégiant le bénéfice qu’en tireront aussi bien l’administration publique que les usagers du service public, de l’opération d’enrôlement biométrique », a conclu le directeur de cabinet.

Estimé à 71 548 lors du lancement du recensement en octobre 2016, le nombre d’agents civils de l’Etat était chiffré à 64 157 après l’opération. Avec les départs massifs à la retraite pour une moyenne annuelle de trois mille agents, cet effectif était revu à la baisse et au fur et à mesure, se situant à 54 310 agents au 2 janvier 2021. Un chiffre qui ne prenait pas en compte le recrutement opéré en 2019 et ceux des années 2020 et 2021 dont les effectifs n’ont pas encore intégré la base de données du ministère en charge de la Fonction publique.

Outre la fiabilité du fichier et la maîtrise de la masse salariale, l’enrôlement biométrique permettra spécifiquement de répartir les agents par grade, par structure, département, âge et sexe. Les autres avantages étant une gestion prévisionnelle des effectifs; favoriser la bonne gestion des carrières administratives.