Les Dépêches de Brazzaville



Fonds Bleu pour le Bassin du Congo : l’accord de création entre les mains des ministres


Cette rencontre succédant à celle des experts de la sous-région, élargie aux partenaires, regroupe les ministres en charge de l’Environnement de dix pays d’Afrique centrale, ainsi que de la Tanzanie et de la Zambie.

Dans son propos liminaire, le chef du gouvernement congolais a indiqué que ce fonds bleu devrait permettre de promouvoir l’éclosion d’une économie bleue en Afrique centrale.

«L’économie bleue, a-t-il déclaré, doit nous offrir cette opportunité de renforcer des partenariats qui prennent appui sur les nouveaux mécanismes de coopération dans les domaines maritimes, lacustre et fluvial, y compris les côtes et les rives et qui intègrent aussi les nouveaux mécanismes de financements innovants».

Pour lui, les programmes de gestion durable, développés jusque-là, ne sont axés que sur la forêt, alors que le Fonds bleu pour le Bassin du Congo vise à renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux de cette région.

«Dès que nous avons donné une existence officielle au fonds bleu, avec son mode de gouvernance, nous devrons nous atteler à initier les projets les plus pertinents susceptibles de retenir l’attention des partenaires au développement disposés à nous soutenir», a signifié le chef du gouvernement congolais.   

Située au bord de la rivière Alima, la ville d’Oyo vient ainsi d’inscrire son nom dans les annales de l’histoire, en abritant cette conférence dédiée à la création de ce fonds, dont la naissance a été annoncée en marge de la COP22 au Maroc.

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération, Salaheddine Mezouar, a effectué le déplacement d’Oyo, de même les représentants des Nations unies et des structures spécialisées dans la préservation de l’environnement.       


Christian Brice Elion

Légendes et crédits photo : 

Le PM, Clément Mouamba (au centre) l'ouverture du segment ministériel/ photo Adiac