Forêt de la Sangha : l’ONG WWF engagée pour le respect des droits des autochtones
Le bureau international de WWF, après ces révélations, avait sollicité les services d’un groupe d’experts indépendants pour enquêter sur les différentes allégations. La mission des experts consistait, d’un côté, à évaluer le rôle du WWF, examiner les politiques, la gouvernance , les processus d’assurance qualité et de gestion des risques de l’organe de conservation, puis de l’autre côté, à proposer des mesures, en vue de renforcer des mesures de protection des droits de l’homme puis de prévenir d’éventuels abus sur le terrain. Après dix-neuf mois de travail sur le terrain, les experts indépendants ont formulé une cinquantaine de recommandations couvrant les activités de l’ONG WWF et des programmes nationaux. « Ces recommandations donnent à WWF l’occasion d’écouter, d’apprendre et d’agir, afin de mieux protéger les droits des communautés locales et autochtones voisines des districts de Sembé-Ngbala-Souanké, dans la Sangha », a souligné WWF Tridom Congo dans sa communication. Les résultats des travaux des experts ont été présentés aux communautés locales membres de la plateforme de gouvernance des ressources naturelles du triangle des districts de Sembé-Ngbala-Souanké, le 15 février dernier, lors d’un atelier organisé par l’ONG. Les participants ont pu interagir pour enrichir le plan d’actions de mise en œuvre des recommandations et à cette occasion le projet Etic a promis d’appuyer la plateforme locale dans l’organisation des réunions de restitution dans les villages, notamment à Messok-Dja, l’une des localités affectées. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Une famille d'autochtones "Baka"/Adiac |