Forêts d’Afrique centrale : des experts favorables aux pratiques traditionnelles dans les aires protégées
Selon l’un des experts de la Comifac, Chouaibou Nchoutpouen, l’implication des communautés autochtones est une solution majeure dans la conservation et protection des forêts. « Il va aussi falloir concevoir le guide de référence de bonnes pratiques car cela favorisera l’amélioration des conditions de vie de ces populations riveraines et leurs engagements dans la gestion des parcs à l’instar du complexe Tri national de la Sangha », a-t- il estimé. L’initiative en cours permet de renforcer les capacités des communautés locales de mener des activités génératrices de revenus et d'être plus aptes dans les techniques de négociations. À cet effet, les gestionnaires du complexe Tri national de la Sangha (regroupant le Cameroun, la Centrafrique et le Congo) ont été invités à partager leurs expériences sur la gestion participative. Les participants sont conscients que la réussite de leur programme dépend en partie de la mobilisation des partenaires techniques et financiers à l’instar de l’Agence de coopération allemande GIZ. Trois options ont donc été choisies pour mobiliser le financement, à savoir les subventions locales à travers la GIZ, la fondation du tri-national de la Sangha et le déploiement sur le terrain de l’équipe de la GIZ afin d’accompagner les communautés concernées. Enfin, à l’issue des différents échanges, quelques retouches ont été apportées en vue de mieux cibler les résultats à atteindre ; formuler des activités et indicateurs qui favoriseront l’atteinte des objectifs ; identifier les acteurs de la mise en œuvre de ses activités et définir la structure de gouvernance. Rappelons que le but de ce projet à vocation sous- régionale est de vulgariser les connaissances sur la gestion des aires protégées auprès des autochtones. Gloria Imelda Lossele (stagiaire) Légendes et crédits photo :- Les participants durant les travaux
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