Forêts : impliquer davantage les chercheurs dans la gestion
Parmi les priorités figurent l’acquisition et la mise à jour des savoirs en écologie forestière, la recherche de techniques de production de plants, la conservation des espèces endémiques rares et la lutte contre les espèces envahissantes, ainsi que la création de banques de semences et d’arboretums. Le protocole de collaboration évoque aussi des études ciblées sur certaines espèces aquatiques et l’adoption d’outils technologiques modernes tels que la télédétection et les systèmes d’information géographique. La ministre Rosalie Matondo a insisté sur le fait que l’initiative favorise un cadre formel de travail entre les deux ministères, permet de renforcer la gestion durable des forêts nationales, qu’elles soient naturelles ou issues de plantations. Au cours des cinq prochaines années, les autorités espèrent aboutir à un approfondissement des connaissances scientifiques des écosystèmes forestiers et de leur dynamique écologique et fonctionnelle. Le ministre Rigobert Maboundou a salué un exemple de « cohésion gouvernementale » visant à associer les chercheurs locaux dans les programmes de développement. Ce cadre de collaboration permettra, a-t-il ajouté, de définir les sujets de recherche‑développement, la réalisation des missions de terrain communes, les modalités de partage d’infrastructures et de ressources techniques, et l’harmonisation des méthodes pour les opérations de restauration et de reboisement dans le cadre d’une gestion durable. Les deux ministères entendent ainsi conjuguer sciences et politiques publiques pour mieux protéger, gérer et valoriser le patrimoine forestier national face aux enjeux environnementaux et socio‑économiques. En matière de financement, le gouvernement mise non seulement sur les ressources publiques, mais aussi sur les partenaires au développement, ainsi que le secteur privé.
Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Les deux ministres engagés à collaborer/Adiac |