Les Dépêches de Brazzaville



Forêts : le Congo a réalisé des avancées en matière d’aménagement intégré


La réunion des parties prenantes du projet PPFNC visait à évaluer à mi-parcours le Plan de travail et budget annuel (PTBA) 2022, y compris les réalisations du projet au 30 juin de l'année en cours. Les participants ont planché sur les initiatives du projet permettant le renforcement des capacités des cadres du ministère de l’Économie forestière, du Centre national d’inventaire, d’aménagement des ressources forestières et fauniques, ainsi que des cadres des sociétés forestières.

Après la phase de déploiement du PPFNC, en 2021, il est temps de mettre en œuvre les composantes du projet, a assuré son coordonnateur, Alain André Saturnin Nonouka Gomat. La réalisation du projet implique toutes les parties prenantes de la conservation (les entreprises, les Organisations de la société civile, les communautés locales).

« Le comité local et les populations autochtones sont impliqués notamment dans le cadre de la composante 2 liée au développement local. Ce premier semestre a permis de poser les bases sur les projets pilotes qui vont se déployer à partir du second semestre. Le bilan technique et financier a aussi été validé, en raison de bonnes performances. Cap au semestre avec les enjeux et perspectives pour poursuivre l’activité du projet », a-t- il déclaré.

Financé à hauteur de 7,5 millions d’euros (4,9 milliards FCFA) par les partenaires français, le projet PPFNC est prévu pour une durée de quatre ans. Il a ciblé les départements de la Likouala, de la Sangha et la partie nord de la Cuvette-Ouest, soit environ 8,5 millions hectares. Il est censé contribuer à la mise à jour des outils d’évaluation et de contrôle des plans d’aménagement, à l’instruction des documents d’aménagement, au contrôle et suivi de la mise en œuvre des plans d’aménagement (les plans de gestion des séries de développement communautaire et les plans de gestion des séries de conservation.

Enfin, le paysage forestier intègre aussi bien des concessions d’exploitation forestière que des aires protégées, parmi lesquelles le Parc national de Nouabalé-Ndoki, la réserve communautaire du Lac Télé et le Parc national d’Odzala-Kokoua. Le secteur forestier congolais est indispensable non seulement dans le combat contre le réchauffement climatique, mais aussi, au plan économique, contribuant à 6% du produit intérieur brut du Congo et 36% de ses recettes fiscales.


Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

- Alain Nonouka Gomat face à la presse/Adiac - Les participants au comité de direction/Adiac