Formation au piano : une jeune élite congolaise en apprentissage à Brazzaville

Dans une interview aux "Dépêches du Bassin du Congo", Clavier Ety Bouity a laissé entendre que la formation spéciale sera organisée pour deux raisons. La première réside dans le fait que le coût de l’apprentissage du piano est élevé au Congo. « Les jeunes qui s’intéressent au métier de pianiste », a-t-il expliqué, pour la plupart sont issus des familles modestes. Il leur est difficile de payer cette formation. La seconde tient dans le fait que les personnes qui maîtrisent l’utilisation du piano ne sont pas toujours bien disposées à partager ce savoir. « Ils en font une chasse gardée », a-t-il ajouté.

Au sujet de la cible, Clavier Ety Bouity a laissé entendre que les personnes de toute culture, de tout âge et de tout milieu social sont conviées à cette formation pratique. Aussi a-t-il dit, « ce séminaire porte sur deux objectifs essentiels. Le premier consiste à préparer les pianistes qui seront capables d’accompagner les chantres en milieu domestique et/ou religieux. Le second consiste à préparer des pianistes dits professionnels, c’est-à-dire, des personnes qui en feront leur profession, leur gagne-pain ».

Parlant de la formation proprement dite, il a dit qu’il associera les notions théoriques et pratiques. « Les jeunes apprentis doivent avoir la maîtrise de la musique. Ils ne doivent pas seulement se contenter de savoir manipuler un piano, mais ils devront s’efforcer de connaître les interdits et les secrets à la fois de cet outil et de son art », a précisé Clavier Ety Bouity.

Interrogé au sujet de ses ambitions futures, il a laissé entendre qu’il souhaiterait créer un style de musique inédit, qui serait plus tard reconnu à l’échelle nationale et internationale. Etudiant au département de Sciences économiques de l’Université Marien-Ngouabi, Bouity a déjà formé dans la ville de Pointe-Noire un groupe de jeunes pianistes qui font des prouesses dans les milieux où ils se produisent.