Gamboma-Abala : plus de 100 000 hectares de forêt à planter
Pour la mise en œuvre du projet, le gouvernement a déjà attribué à la société adjudicatrice 102 mille hectares de terre compris entre ces deux localités. Pour la phase pilote, consistant à la mise en place de la pépinière et la construction de la base-vie, environ 200 agents permanents seront recrutés. Ce nombre va doubler lorsque le projet atteindra sa vitesse de croisière. Une pépinière semi industrielle sera mise en place et va produire chaque année environ 12 millions de plans d’espèces forestières et agroforestières, soit environ 10 mille hectares de forêt à planter par an. «Sur la composante afforestation, plus de 2000 emplois directs et permanents seront créés. Ce nombre sera multiplié par deux lorsque le projet va accroître sa capacité opérationnelle. Le démarrage du projet fera l’objet de l’étude d’impact environnemental et social, et l’année 2026 sera marquée par la réalisation des études sur le carbone forestier, de manière à aboutir à la certification des crédits carbones », a souligné un expert de la société Aforest. Dans le cadre de sa responsabilité sociale, la société Aforest mettra un accent particulier sur le développement local. Ainsi, des cahiers de charges particuliers seront négociés, en privilégiant la protection de l’environnement. Le coût estimé pour la mise en œuvre du premier volet du projet incluant la construction des installations techniques de production de la pépinière et de la base-vie est de 26, 238 milliards FCFA. Cet investissement va passer à 131,190 milliards FCFA, avec la construction de l’usine de la pâte à papiers et de bien d’autres unités industrielles connexes. Dans son allocution, la ministre de l’Economie forestière a salué l’aboutissement de ce projet qui, selon elle, s’inscrit dans la vision écologique du Congo, menée au plus haut sommet de l’Etat par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso. Il permettra à la population de bénéficier de plusieurs avantages. «Les retombées positives de ce projet pour nos populations sont nombreuses. Il s’agit, entre autres, du désenclavement des zones rurales, création d’emplois durables, réduction de la pénibilité du travail agricole, appui à l’agroforesterie et commercialisation des produits agricoles », s’est réjouie Rosalie Matondo. Le ministre d’Etat Pierre Mabiala, quant à lui, a estimé que « ce projet va favoriser la création de nombreux emplois pour le bien-être de la population congolaise en général, et de celle du département de la Nkeni-Alima en particulier ». Il a invité l’ensemble des acteurs impliqués dans le projet à une mobilisation générale pour sa réussite. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Les membres du gouvernement posant avec les responsables de la société Aforest/Adiac |