Les Dépêches de Brazzaville



Genre : des femmes incitées à défendre leurs droits


 Organisée par la Fondation pour Christ, la rencontre avait pour objectif de faire sortir les femmes victimes de violences de leur mutisme. A ce sujet, la présidente de l’Association des femmes juristes du Congo, Joceline Milandou, a donné une communication sur le thème « Les droits de la femme ».

L’oratrice a focalisé sa communication sur les écritures bibliques qui s’adressent à tout humain d’avoir des connaissances. Elle s’est appuyée sur les livres de Osée, chapitre 4, verset 6, et Proverbes chapitre 31, verset 10 à 31, ainsi que sur l’historique de la Journée internationale du 8 mars.  

Elle a révélé que le législateur s’est inspiré de la parole de Dieu pour établir les droits humains. La femme chrétienne, a-t-elle dit, a le droit d’avoir des connaissances sur la Journée du 8 mars, célébrée chaque année dans le monde par l'humanité ainsi que sur les lois qui régissent la société. 

Joceline Milandou a expliqué à ses consoeurs que l'atteinte à leur dignité est prononcée quand leurs droits sont bafoués. Plusieurs instruments les protègent au niveau international, de la sous-région africaine et au niveau national, entre autres, la Déclaration universelle des droits de l’homme, la Charte de l’Union africaine, le Code de la famille congolais, la Constitution du 25 octobre 2015.

Par ailleurs, elle a souligné qu’un article du Code du travail interdisant le travail de nuit aux femmes mérite d’être revu, car il existe des services qui exercent la nuit : santé, armée, etc. 

Abordant la question de la Journée du 8 mars, l'oratrice a souligné qu'elle a pour but de sensibiliser les femmes à leurs droits.  « Chrétiennes que vous êtes, mouillez les maillots dans le domaine de la politique, du syndicalisme et du sacerdoce à l'église car vous avez le droit à la santé, à l’éducation, au travail, à faire la politique, au vote ainsi qu’à vivre librement sans discrimination.  Le 8 mars est une journée de rencontre par corporation pour faire le bilan et dégager les perspectives », a-t-elle dit, ajoutant que « la femme chrétienne doit s’appuyer sur les écritures de Dieu ».

 


Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

Les femmes lors de la causerie débat/Adiac