Les Dépêches de Brazzaville



Gestion durable : un nouveau Code forestier en cours de validation


« Vieux de plus d’une dizaine d’années, le cadre législatif et réglementaire forestier congolais était devenu caduque au regard de l’intensification et de la diversification des évolutions, pratiques et problématiques liées au secteur forestier », a déclaré le directeur général de l’Économie forestière, Joachim Kondi, le 23 janvier, lors de la première réunion du comité de suivi de ce projet.

Outre ces préoccupations majeures aujourd’hui mondiales, la loi et les textes subséquents devraient prendre en compte le Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar), spécialisé dans le développement des plantations forestières. Le but est d’assurer une meilleure gestion et de définir la responsabilité de l’État dans l’assistance et le suivi. À cela s’ajoute la transformation plus poussée et diversifiée des bois en vue de générer des emplois.

Par ailleurs, avec l’exigence des consommateurs européens et nord-américains à l’égard des produits de bois légaux en provenance des sources gérées durablement, « la certification est devenue une réalité du marché, mais également un outil de gestion durable de forêts », a souligné le directeur des Forêts, Grégoire Nkéwa, représentant le ministre de tutelle.

Au niveau national, la coupe des bois d’œuvre à travers le permis spécial n’a pas permis de régler la problématique de l’exploitation des petits massifs forestiers avec des scies mobiles et le commerce des produits qui en sont issus.

Engagée en 2010 par le ministère de l’Économie forestière et du Développement durable, la révision du Code forestier bénéfice d’un appui technique et financier de l’Agence française de développement.


Lopelle Mboussa Gassia