Gouvernance forestière : de meilleures performances attendues pour accroître les revenus de l’Etat
Le rendement actuel de l’administration forestière est jugé insatisfaisant au regard de la position qu’occupe le secteur dans l’économie nationale. Pour justifier cette contre-performance, l’autorité de tutelle pointe du doigt la corruption et le non-respect de la législation, y compris le laxisme de certains chefs de brigade devant les cas de trafics illicites du bois. A terme, les échanges avec les experts devraient permettre aux participants d’améliorer leurs capacités en matière de recouvrement des taxes forestières et d’autres produits ; de production régulière des rapports d’activités et des statistiques forestières ; de préservation des massifs ; de suivi du respect des obligations contractuelles par les exploitants. Durant trois jours, les participants vont échanger sur les expériences du processus Redd+ ; l’Accord de partenariat volontaire avec l’Union européenne (APV-FLEGT) sur la gestion forestière ; la lutte contre le changement climatique et l’exploitation illicite ; les bonnes pratiques du Service national de reboisement et autres projets. La chaîne de valeur du secteur forestier en République du Congo demeure sous exploitée et fortement modelée par la demande du marché local, transfrontalier et international. D’après une étude, le manque à gagner est estimé à environ cent milliards de francs CFA. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :La ministre Rosalie Matondo posant avec les participants à la rencontre |