Gouvernance publique : la Halc lance l’opération de déclaration du conflit d’intérêts
Par ailleurs, les présidents et les membres de bureaux des institutions, les cadres de la Force publique (le 23 avril) ; les directeurs généraux, les directeurs généraux adjoints et centraux (le 24 avril) ; les administrateurs territoriaux, les commissaires généraux et les hauts commissaires (le 25 avril) et le personnel diplomatique (le 26 avril). Il n’est pas exclu que ce calendrier connaisse des modifications en termes de dates. Pour un meilleur déroulement de l’opération, en dehors du calendrier publié par la Halc, celle-ci met à la disposition des cadres assujettis un formulaire de déclaration, a fait savoir le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption lors du lancement de ladite opération dans la capitale. « Lutter contre la corruption est un acte citoyen et un devoir patriotique », a souligné Emmanuel Ollita Ondongo appelant les déclarants à se conformer à cet effort collectif de dépassement de soi afin de consolider les acquis d’un Etat de droit qui ne ruine pas le droit de l’Etat à réguler l’espace public dans un contexte où les ressources demeurent limitées face à des besoins illimités, selon lui. En rappel, un conflit d’intérêts peut être défini comme une situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés de nature à influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction. En lançant cette opération la Halc veut s’assurer que toute personne chargée d’une mission de service public ou qui exerce une fonction publique ne soit pas coupable d’un conflit d’intérêts.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Emmanuel Ollita Ondongo lançant l'opération |