Les Dépêches de Brazzaville



Gymnastique rythmique : la fédération s’engage à former les championnes dans les prochaines années


Le président de la Fédération congolaise de gymnastique (Fécogym), François Bakana, a promis, le 8 décembre au terme du camp d’entraînement de la gymnastique rythmique organisé par la Fédération internationale, de relever le défi. « Une discipline est en train de se développer, la gymnastique rythmique. En aérobic, l’experte a reconnu  que  vous avez un bon niveau. Selon elle, si  le Congo continue  sur cette lancée, il peut  rêver d'une participation à la Coupe du monde en aérobic. Car dans sa vision, elle a trouvé un fruit qui est déjà mur. Ce serait aussi le même exemple pour la rythmique. Soyez rassurés que le Congo ne baissera pas les bras.  C’est un défi et il est lancé », a souligné le président de Fécogym.

Cette fédération a beaucoup investi  dans la formation avant de récolter les fruits en aérobic. Les gymnastes congolais, en effet, font désormais parler d’eux en Afrique d’autant plus qu’ils ont respectivement glané les médailles d’or lors des 11es Jeux africains et puis lors des championnats d’Afrique. Le même investissement est en train de prendre corps pour  la rythmique.

Ce camp qui a posé les bases de la ryhmique au Congo a duré six jours  avec  pour objectif de former les entraîneuses afin d'avoir des gymnastes de très haut niveau. Durant tout le stage, l’experte  de nationalité portugaise a orienté son travail sur les éléments corporels, la préparation physique générale, la  préparation physique spécifique sans oublier la chorégraphie. « Nous avons aussi eu des leçons de musique spécifiques et  du ballet.  On a travaillé  avec chaque engin, notamment  la corde, le cerceau, les ballons, les massues et le ruban. Après avoir eu des leçons techniques sur ces thèmes, on a travaillé sur des chorégraphies, sur  le  programme d’âge du groupe de la fédération internationale. On a eu une partie d’enseignement théorique et pratique. On a travaillé la partie théorique pour ne pas oublier la croissance du jeune athlète », a commenté  Teresa Simas, au terme du stage.

L’experte a, par ailleurs, insisté sur le manque d’équipements qui pourrait influencer négativement la suite de la carrière des filles formées. « J’ai l’espoir que ce partage  était  une belle expérience. On a beaucoup travaillé et on a tous partagé notre passion qui est la gymnastique. Pour la  suite,  il faut avoir plus d’équipements, des engins de gymnastique rythmique le plutôt possible sinon les gymnastes vont oublier tout ce qu’on a fait.  Il n'y en a pas au Congo », a-t-elle prévenu.

Clôturant la formation qui a regroupé quatre pays, à savoir le Bénin, le Sénégal, le Cameroun et le Congo, le directeur général des Sports  a admis son importance.  La Fécogym, qui ne veut pas dormir sur ses lauriers, a exprimé le voeu de voir l’experte revenir pour animer un level 1. « Nous souhaitons encore une fois que vous reveniez en level 1 pour constater l’évolution des enfants que vous avez eus à l’âge de 9 ans », a  dit François Bakana.

 

 


James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille au terme du stage /Adiac