Les Dépêches de Brazzaville



Handicap : plaidoyer en faveur de l’apprentissage de la langue des signes


Au cours d’une interview exclusive accordée aux Dépêches du Bassin du Congo, Christophe Gnamazo a fait savoir que la communauté des personnes vivant avec handicap dispose de plusieurs projets. Ils ne peuvent, précise-t-il, se réaliser que si le gouvernement apportait son assistance financière.

Au sujet du premier projet, il a laissé entendre qu’il porte sur la sensibilisation de la force publique sur les droits des personnes sourdes et muettes. Les membres des forces de l’ordre ont souvent du mal à comprendre et de se faire comprendre par cette catégorie de personnes. Ce problème pourrait être réglé une fois pour toutes si et seulement si les policiers, les gendarmes et les militaires maîtrisaient les langues de signes, a-t-il relevé.

En ce quI concerne le second projet, Christophe Gnamazo a fait part de sa volonté d’entrer en contact avec les personnes mal entendantes vivant en milieu rural afin de les informer sur l’importance de la vaccination contre la covid-19.

Selon lui, les sourds et muets qui sont scolarisés et qui vivent à Brazzaville et à Pointe-Noire n’ont pas de difficultés à comprendre la nécessité de la campagne de vaccination contre la maladie à coronavirus. Ils peuvent, a-t-il dit,  être informés grâce à la presse et aux réseaux sociaux.

Par ailleurs, évoquant la Journée internationale de la langue des signes, célébrée chaque 26 octobre, Christophe Gnamazo a reconnu n’avoir organisé aucune cérémonie sur toute l’étendue du territoire national. Par contre, il a rassuré que les années à venir, avec l’assistance financière gouvernementale, la Fnapsc organisera des activités.


Christ Louzany

Légendes et crédits photo : 

Christophe Gnamazo