Les Dépêches de Brazzaville



Immigration : les réfugiés souhaitent leur intégration au Congo


La Convention de 1951 et son protocole de 1967 ainsi que la Convention de 1951 offrent un cadre juridique favorable à l'intégration des réfugiés au Congo, pays d'accueil. Ces personnes ayant séjourné pendant des années en terre congolaise sont pour la plupart des ressortissants de la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et du Rwanda.         

Les réfugiés et demandeurs d’asile au Congo ont plaidé pour leur prise en charge effective dans le cadre du projet Lisungi, un système de protection sociale mis en place par le gouvernement du Congo dont les bénéficiaires devraient être uniquement des nationaux mais qui s’étend jusqu’aux réfugiés depuis plusieurs années.

Selon le président de la communauté nationale de ces réfugiés, Achille Honoré Kobossina, dans le département de la Likouala le projet Lisungi n’a pris en compte qu'une partie des réfugiés.

« Nombreux souffrent. Réfugiés et demandeurs d’asile n’obtiennent pas régulièrement leurs aides sociales.  Nous avons besoin d’être traités par rapport aux conventions internationales ratifiées par le Congo », a-t-il indiqué.

A propos de Lisungui,, l’un des représentants de ce projet a annoncé que dès la perception du sixième financement additionnel qui est en cours, plus de quatre mille ménages sont éligibles aux Transferts monétaires conditionnés (TMC) et plus de huit mille ménages éligibles aux Transferts activités génératrices de revenus (Agr).

Evaluant la situation des partenaires, la communauté nationale des réfugiés et demandeurs d'asile au Congo a déploré la disparition de certains dossiers d’enregistrement au niveau du Comité national d'assistance aux réfugiés (CNAR), les rejets de titres de réfugiés sans collaborer avec la communauté. . En plus, il n’y a pas d’accompagnement du titre de séjour.

Ces réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo reprochent à Terre sans frontières les retards pour la réception des malades, ceci occasionne la mort de certains. Leurs ordonnances ne sont pas exonérées et pas assez de produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, ils souhaitent que le HCR et le CNAR communiquent les données statistiques de réinstallation des réfugiés.     

 


Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

1-Les réfugiés et demandeurs d’asile/Adiac 2-Achille Honoré Kobossina, président de la communauté nationale des réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo/Adiac