Les Dépêches de Brazzaville



Industrie minière : virage vers l'agriculture


À en croire l’ACP qui a livré quelques détails recueillis auprès des dirigeants de la Miba, les contrats de partenariat en question engagent les acteurs agricoles à fournir du maïs à la minoterie qui a repris du service grâce à un financement local. La rédaction a eu également la confirmation de l’imminence de la signature de ces contrats de partenariat qui confirment une montée des pratiques agricoles dans l’industrie minière. Autre précieux renseignement, la production de la minoterie estimée à plus de 5 000 sacs de farine de maïs par jour sera écoulée sur le marché, du moins une partie de celle-ci. En effet, l’on a prévu aussi une distribution interne au sein de la société minière.

Le géant minier implanté dans la riche province diamantifère du Kasaï traverse des moments difficiles, après un arrêt de ses activités en 2008. Mais cela ne traduit nullement une reconversion en vue car certaines réformes du gouvernement ont visé particulièrement cet ancien fleuron de l’industrie minière congolaise confronté aux principaux maux qui rongent le secteur minier, en l’occurrence la suspension des financements internationaux, le vieillissement de l’outil de production aggravé par le manque de maintenance et le maintien d’un personnel pléthorique. L’évaluation globale entreprise en 2015 a permis d’arrêter des grands défis dont la poursuite de la certification des réserves du massif 1, la mise en place des organes de gestion conformément aux statuts et l’élaboration et mise en œuvre d’un plan de relance des activités.


Laurent Essolomwa