Infrastructures : une cité moderne en construction sur l’ancien site du CNTF
Hormis ces deux édifices publics, la société Moka va aussi bâtir quatre immeubles identiques de 350 m², comprenant chacun douze étages. La société adjudicataire du marché n’a pas précisé à quoi serviront ces immeubles. A vue d’œil, ils permettront de moderniser les berges du fleuve Congo. Saluant le projet, le ministre d’Etat, Pierre Mabiala, a souligné que le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso, tient à la réalisation dudit projet qui entre dans le cadre du plan de modernisation de la ville capitale et du Congo, tel qu’il l'a promis dans son projet de société « Ensemble, poursuivons la marche ». Il a, par ailleurs, indiqué que la construction de ces infrastructures sur les berges du majestueux et deuxième fleuve au monde obéit à la vision du gouvernement de tourner la ville face au fleuve Congo. S’adressant aux ex-agents du CNTF qui voulaient s’abstiner à déguerpir des lieux, Pierre Mabiala a été plus que ferme dans l’application légale de l’autorité de l’Etat. « Cette propriété appartient à l’Etat, il l’a déjà vendue à un investisseur. Autrefois, vous aviez obtenu du tribunal une ordonnance de référé datée du 21 mars 2017, laquelle vous maintenait sur ces lieux. L’Etat congolais, en tant que sujet de droit, a engagé une procédure de rétractation, qu’il a du reste gagnée. Vous aviez été notifiés par voie d’huissier de justice. Les délais légaux étant expirés, nous sommes venus exécuter la décision. Vous êtes donc tenus de déguerpir car l’Etat a déjà amorcé le paiement de vos droits de licenciement... », a dit le ministre d’Etat, Pierre Mabiala, aux ex-agents du CNTF venus en masse sur le site. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :1-La maquette de la cité à construire / Adiac
2-Un vieux bâtiment abritant la direction générale du CNTF en train d'être démoli/ Adiac |