Inondations : une centaine de centres de santé immergés
Par ailleurs, le travail se fait pour l’acquisition des unités flottantes afin d'apporter les soins dans les zones inondées. Le déploiement des personnels est aussi prévu en vue de renforcer les districts sanitaires. Il y a, en effet, des agents de santé qui ont quitté leurs localités de travail pour trouver refuge ailleurs en attendant la décrue. En dehors des problèmes sanitaires évoqués, il se pose celui de l’eau, d’hygiène et d’assainissement. A ce sujet, 478 811 personnes sont dans le besoin. L’évaluation de la situation faite par le gouvernement et les agences du système des Nations unies indique qu’il y a nécessité d’assurer la distribution des produits de traitement d’eau ; la désinfection des points d’eau ; l’installation des points de chloration d’eau ; la mise en place de la prévention et du contrôle des infections. En rappel, neuf départements sont touchés par les inondations avec un lot important de personnes qui attendent l’aide humanitaire d’urgence. Brazzaville (38 614 personnes dans le besoin) ; Cuvette (31 593 personnes dans le besoin), Kouilou (4 536 personnes dans le besoin) ; Likouala (348 212 personnes dans le besoin) ; Niari (426 personnes dans le besoin) ; Plateaux (58 986 personnes dans le besoin) ; Pointe-Noire (20 921 personnes dans le besoin) ; Pool (16 235 personnes dans le besoin) ; Sangha (5 933 personnes dans le besoin). L’assistance humanitaire avait été lancée le 28 janvier à Brazzaville par les ministres des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboujkou-Kimbatsa ; de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki; et de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou. Les services sociaux de base durement touchés par les inondations concernent, en effet, leurs départements ministériels.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Un des centres de santé inondé dans la Cuvette |