Les Dépêches de Brazzaville



Inscription de la rumba à l'Unesco : la secrétaire générale du CIM félicite le Congo


« C’est une grande joie pour nous tous, une reconnaissance d’un travail de longue haleine. Je tiens à féliciter les autorités congolaises, le président de la République, le gouvernement congolais, toute la population congolaise pour cet exploit, pour les efforts qui ont été consacrés pour l’inscription de la rumba congolaise comme patrimoine culturel immatériel de l’Unesco », a déclaré la secrétaire générale du CIM à l’issue de son échange avec le ministre de la Culture et des Arts.

Elle a ajouté que c’est une reconnaissance qui s’accompagne d’une certaine responsabilité parce qu’il sera question de valoriser et de protéger ce patrimoine immatériel culturel. « J’ai pu rassurer le ministre de la Culture et des Arts de notre soutien, du fait que le Conseil international de la musique et sa branche régionale, le Conseil africain de la musique qui a son siège ici à Brazzaville, sont donc prêts à accompagner le gouvernement congolais dans cette mission future de valorisation, de définir des stratégies pour le futur grâce à la large compétence qui réunit au sein du Conseil africain de la musique et du Conseil international de la musique », a-t-elle laissé entendre.

Quant au partenariat avec le ministère de la Culture et des Arts, Silja Fischer a fait savoir que le CIM est le plus grand réseau mondial d’organisations et d’institutions œuvrant dans le monde de la musique. Leur réseau comprend à peu près mille organisations qui sont opérationnelles dans cent cinquante pays du monde. A cette large ouverture géographique s’ajoute une large panoplie de compétences, d’expériences, d’expertises dans tous les domaines de la musique, que ça soit l’éducation musicale, la facture d’instruments, musique et médias, la création, la diffusion.

Précisons également que son institution est partenaire du gouvernement congolais, parce que le CIM était-là pour accompagner le Congo lors du lancement du Festival panafricain de musique (Fespam). Et depuis sa création, le CIM occupe un siège au comité de direction. « Ceci s’accompagne d’une certaine responsabilité et nous sommes prêtes à assumer ces responsabilités en tant que membre du comité de direction du Fespam. Parce que là aussi, j’ai pu évoquer avec le ministre cette opportunité que la reconnaissance de la rumba congolaise représente pour la relance du Fespam », a-t-elle souligné.


Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : La secrétaire générale du CIM s’entretenant avec le ministre de la Culture et des Arts / Adiac Photo 2 : Silja Fischer expliquant le sens de son entretien avec Dieudonné Moyongo / Adiac