Insertion professionnelle : cap sur les métiers de l’art et de spectacle
Les modules de formation à développer portent, entre autres, sur l’art de spectacle et de scène, notamment sur la musique. A cet effet, des experts musicologues et formateurs à l’Ecole nationale des beaux-arts donneront aux jeunes amoureux de la musique des enseignements basiques sur ce métier, question de leur permettre de développer leurs talents artistiques afin de s’auto-employer. Le second volet majeur de ces sessions de formation portera aussi sur les arts plastiques, à savoir la peinture, la sculpture, la sérigraphie et bien d’autres domaines de l’art. Une filière pour laquelle l’Ecole de peinture de Poto-Poto, réputée au plan continental, devrait être sollicitée pour contribuer à la mise en œuvre de cette formation. En initiant cette formation professionnelle, l’objectif du ministère de l’Enseignement technique et professionnel est de trouver tant bien que mal des solutions à la problématique du chômage des jeunes. Son ambition est de donner à chacun des jeunes désœuvrés un métier pratique à travers lequel ces derniers pourront garantir leur insertion sociale. « Le but de cet atelier est de présenter à tous les métiers liés à l’art. Nous ne devons pas attendre tout de l’Etat, notre mission est de faire que les jeunes formés parviennent à s’auto-employer à travers leur art, dans le cadre de leur insertion sociale », a souligné le directeur de l’Ecole nationale des beaux-arts, Bernard Owassa. Ouvrant les travaux, le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, a salué l’initiatique qui, selon lui, donnera une réponse appropriée à la problématique de l’insertion socio-professionnelle et de l’emploi des jeunes. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Les participants à l'atelier de formation/ Adiac |