Interview. Benoît Moundélé-Ngollo : « J’écris des messages philosophiques, politiques, religieux »
Benoît Moundélé-Ngollo (B.M.N.) : Je pense que c'est un honneur que ce groupe de personnes me fait ici au Congo. Il y a d'autres écrivains, certains sont décédés à qui on pouvait décerner ce prix, on peut citer Henri Lopes, Henri Ndjombo, Pierre Ntsémou, Ramses Bongolo, Willy Gom, Sony Labou Tansi. C'est un honneur pour moi, un honneur que l'on me fait dans cette pléiade des écrivains. L.D.B.C. : Vous êtes auteur d’une vingtaine d’ouvrages à effet de fiction, qu’est-ce qui vous a motivé à les écrire ? B.M.N. : C'est comme tout écrivain, vous dormez et les idées vous viennent. C'est ce qu'on appelle les inspirations suivant les thèmes par rapport aux genres : roman, poésie, théâtre. Une évocation m'est faite, j'essaie de répondre à ces appels. L.D.B.C. : Quel message essentiel transmettez-vous à travers l'ensemble de vos œuvres ? B.M.N. : Il y a des personnes qui lisent mes livres, d'autres pensent que je suis un provocateur, séditieux. C'est un peu à l'instar de La Fontaine ou ce grec qui écrivait des histoires africaines. Je ne m'engage dans ce chemin, car ce n'est pas vérifié. J'écris des messages philosophiques, politiques, religieux. L.D.B.C. : Un dernier mot ou un rendez-vous pour un prochain livre ? B.M.N. : C’est plutôt un rendez-vous pour le 22 septembre. Mon prochain livre publié aux éditions Hemar qui va être présenté à l'hôtel Saphir à cette date est intitulé « La chienlit dans la République de Lokuta, capitale Mbongo Wana ». Propos recueillis par Aubin Banzouzi Légendes et crédits photo :Benoît Moundélé-Ngollo/DR |