ITB Berlin: les voyageurs en quête de tourisme responsablePrès de 170 exposants étaient présents cette année au Salon international du tourisme ITB, dont le Congo porté par la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, et les co-exposants pour la plupart déjà représentés à Fitur Madrid, notamment Wild Safari Tour, les hôtels Pefaco Maya-Maya et Pefaco Alima Palace, le grand Hôtel de Kintélé, Kamba African Rainforest Experiences Fondation, les parcs d’Odzala-Kokoua, Nouabalé-Ndoki et Conkouati-Douli, tous particulièrement soucieux de faire valoir leur expertise, précisément en matière d’écotourisme. Si le tourisme mondial est en croissance, il est de plus en plus marqué par des voyageurs en quête d'un tourisme responsable qui profite aux économies locales tout en préservant le patrimoine culturel et naturel. La tendance est à la recherche d’authenticité, à la découverte de nouveaux sites avec un intérêt pour les populations et leurs traditions dans un souci de développement durable. « Notre pays regorge de trésors naturels uniques. Nous avons la responsabilité de les valoriser tout en les préservant pour les générations futures. L’écotourisme est une priorité stratégique et nous souhaitons collaborer avec des partenaires expérimentés pour structurer ce secteur de manière durable », a expliqué Lydie Pongault. La ministre a, d’ailleurs, particulièrement insisté sur la nécessité d’investir dans la construction d’écolodges répondant aux normes environnementales les plus exigeantes. « Ces infrastructures écotouristiques, intégrées harmonieusement dans leur environnement, permettraient non seulement d’attirer une clientèle internationale, mais aussi de favoriser l’insertion des communautés locales dans la chaîne de valeur touristique », a-t-elle assuré. Le partenariat entre acteurs privés et publics, un atout pour le tourisme congolais Et de fait, pour les co-exposants comme pour le ministère, les grands salons internationaux sont l’opportunité de mettre en avant la richesse naturelle et culturelle du pays, notamment parce qu’ils facilitent le réseautage et la création « C’est dans la collaboration et la complémentarité que se dessine la réussite de notre ambition commune : faire rayonner la destination Congo», a indiqué un conseiller du ministère, poursuivant: « Au fil des échanges et des rencontres, nous avons mesuré à quel point nos expertises peuvent transformer une vision en réalité. » Pour Alice Paghera-Messager du parc Conkouati-Douli, « la présence des autorités a permis de renforcer la crédibilité du pays auprès des professionnels du tourisme, témoignant de l’engagement du gouvernement en faveur d’un développement touristique responsable. Mais des défis subsistent, notamment en raison des confusions récurrentes entre la République du Congo et la République démocratique du Congo, ce qui affecte parfois la perception de la destination. Malgré ces obstacles, l’intérêt des visiteurs et les échanges fructueux lors du salon ont ouvert des perspectives encourageantes. Les co-exposants se sont engagés à partager leurs contacts afin de renforcer un réseau de partenaires dédiés au développement de l’écotourisme au Congo». La République du Congo a également profité de cette plateforme mondiale pour promouvoir la 12ᵉ édition du Festival panafricain de musique, événement emblématique porté par son directeur Hugues Gervais Ondaye qui met en lumière la richesse musicale et culturelle du continent africain. Julia Ndeko Légendes et crédits photo :1-Le stand du Congo à l'ITB Berlin, début mars / Mictal
2-Le parc Conkouati-Douli vu du ciel /Dr Arthur Laboureur
3-Le camp des visiteurs du parc Odzala-Kokoua/DR |