Les Dépêches de Brazzaville



Jazz : la 3ème édition célébrée avec faste à Brazzaville.


Organisée par le Bureau UNESCO de  Brazzaville, l’ambassade des États-Unis d’Amérique, le Festival panafricain de musique (FESPAM) et l’Institut français du Congo (IFC), en partenariat avec le Collectif Congo Ndulé Jazz et l’Association Maison Culturelle Biso Na Biso, l’édition de 2014 a été placée sous le haut patronage de l’administrateur maire de la ville de Brazzaville, porteur du label « Brazzaville, ville de la musique ».

La célébration de cette édition avait pour objectif de sensibiliser la communauté internationale aux vertus plurielles du jazz en tant que vecteur de paix et d’unité, outil éducatif et d’inclusion sociale, langage de liberté collectif, plateforme de dialogue et de rapprochement des culturelles et pourvoyeur d’émotion et d’improvisation. 

Plusieurs activités ont été organisées à cette occasion à l’Institut Français du Congo : un atelier d’apprentissage musical sur le Jazz initié par le collectif de musiciens congolais « Congo Ndule Jazz » (24-25 avril), une exposition des archives audio-musicales du Jazz animée par l’Association « Maison culturelle Biso Na Biso » conservatrice du patrimoine musical avec près de huit cent mille (800.000) disques vinyles de 33 et 45 et un concert musical de Jazz marquant la célébration officielle de cette journée qui a connu la participation de plus de quatre cent personnes

Dans son mot introductif, la représentante de l’UNESCO au Congo, Ana Elisa de Santana Afonso, a salué l’implication et la mobilisation effective des différents partenaires, notamment l’Ambassade des États-Unis d’Amérique, le FESPAM, l’Institut français du Congo, l’Association « Maison culturelle Biso Na Biso » et le Collectif de musiciens « Congo Ndule Jazz » dans la préparation, l’organisation et la réussite de cette édition.

Le maire de Brazzaville, Hugues Ngouelondele, a félicité tous les partenaires impliqués dans l’organisation de cette troisième édition, en particulier l’UNESCO pour tous les efforts déployés dans la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine culturel sous toutes ses formes. Il a salué la prestation des jeunes artistes non-voyants pendant la restitution de l’atelier d’apprentissage musical promettant de les soutenir dans leur production musicale.

À la suite de ces allocutions, le public a suivi un concert de musique. Les professionnels du collectif « Congo Ndulé Jazz  » en également livré un aux sonorités pleines d’émotion, d’improvisation, d’inspiration et de créativité. Un pont a été établi entre l’Afrique et l’Amérique à travers l’interprétation des morceaux de certains artistes américains, comme Miles Davis.


Hermione Désirée Ngoma