Jeunesse : sans emploi, mais jamais sans espoir
Seuls, face à leur destin, ces jeunes refusent de tomber dans le piège des vices. Ils ont fait de la débrouille un mode de vie, du moins le temps de s’en sortir. En effet, ils sont nombreux à demeurer dans une situation pareille, diplômés sans emploi et des sans qualification, filles comme garçons dont l’âge varie entre 16 et 25 ans. « Il n’y a pas de sot métier, moi je vends tout ce que je trouve, jouets, paresoleils et bien d’autres pour gagner ma vie », nous a confié, Bertin Yobi, un jeune vendeur au marché central de Pointe-Noire. Le secteur du commerce est le plus sollicité par ces jeunes. Certains vendent pour leur propre compte, et d’autres pour le compte d’une personne ou d’un parent. Une partie de leurs revenus servent à la nourriture, à payer le loyer, la scolarité et à l’accès aux soins. Notons qu’à Pointe-Noire, la rue est devenu un terrain de commerces en tous genres. Car chaque jour, des vendeurs à la criée sillonnent les rues et avenues de la ville, abordant sans complexe les clients.
Prosper Mabonzo Légendes et crédits photo :Photo : Un jeune vendeur de journaux à la criée. (© Adiac) |