Journée mondiale de l’enfant : la Fondation Eboko sensbilise les élèves aux violences sexuelles
A la question de savoir ce qui justifierait de telles pratiques malsaines à l’école, Vanessa Mavila est catégorique : « Rien ne justifie les violences en milieu scolaire ». Cependant, elle reconnaît que les causes peuvent être complexes et multiples telles le climat scolaire, l’appartenance ethnique, la religion, le manque de repère, l’intolérance ou les modes de vie divergents instaurent un climat propre au conflit et à la violence. « Un climat scolaire dégradé peut aussi générer davantage la violence et engendrer des troubles de l’équilibre émotionnel et psychologique », souligne-t-elle. Pour combattre les violences en milieu scolaire, « il faut réapprendre le vivre-ensemble, l’acceptation de l’autre dans sa différence, multiplier les campagnes de sensibilisation dans les écoles de la République, mettre à disposition des élèves des outils de communication qui participeront à la prévention des violences et à un meilleur repérage des victimes », précise-t-elle. A ce titre, l’Union des femmes africaines pour la paix, un collectif de femmes qui se trouve au sein de la Fondation Eboko, a développé une application « Lily Alerte » pour dénoncer les violences faites aux femmes. Cette application sera disponible dans les prochains jours. Notons que, grâce à l’UFAP, la fondation arrive à prendre en charge de manière rapide et efficace les personnes victimes de violences sexuelles et de harcèlement. Il convient de relever aussi que la Fondation Eboko a signé des conventions de partenariats avec quelques organismes avec lesquels elle travaille sur la réinsertion sociale et professionnelle des femmes victimes de violences.
Sage Bonazebi Légendes et crédits photo :Échange entre membres de la fondation et élèves |