Journée mondiale du livre : Pointe-Noire célèbre l’événement avec le Club des amis du livre et des arts
Prenant la parole à son tour, le coordonnateur du Club des amis du livre et des arts, Stève Mayama, a,dès l’entame, indiqué que le club dont il a la charge de coordonner n’a qu’un seul but, celui de s’occuper des jeunes et de prendre soin de leur formation. Ces jeunes, qui sont des futurs bâtisseurs de l’Afrique, ne cessent de s’adonner aux réjouissances, aux jouissances et aux plaisirs de la chair et du monde, oubliant que la vraie satisfaction est celle que l’on tire d’un travail consenti et bien réussi, a-t-il déploré. Ils oublient que la lecture est un moyen de lutte contre l’analphabétisme, les comportements déviants, a-t-il ajouté. « Pendant que le monde avance, pendant que les jeunes européens lisent, étudient et préparent avec minutie leurs examens tout en consacrant autant de sacrifices, chez nous, ils préfèrent danser et n’affichent aucune attitude responsable qui déterminera leur vie. Pendant que les jeunes américains créent Google, Facebook, YouTube, pendant que les jeunes asiatiques fabriquent des smartphones, en Afrique, les jeunes continuent de danser et ne songent à rien… Pourtant, la nuit est un moment utile de consécration, mais eux dansent, croyant réussir sans effort et sans sacrifice », a martelé le coordonnateur Stève Mayama. Faire de la lecture un crédo pour les jeunes africains
Le directeur départemental du Livre et de la Lecture publique de Pointe-Noire, Chardin Nkala, a souhaité que cette activité se pérennise, tout en émettant le vœu de voir les salles de classe porter les noms des écrivains de Pointe-Noire et non d’ailleurs. A l’issue de ces allocutions, les participants ont suivi tour à tour des exposés sur “L’historique du livre” par Alphonse Chardin Nkala, modéré par Marcel Ngassoulou ; “L’importance de la lecture” par Nicole Mikolo, toujours sous la modération de Marcel Ngassoulou ; et “Le livre, à quoi ça sert ?” par Cassiopée N’Sondé, représentante de la directrice déléguée de l’Institut français du Congo de Pointe-Noire. Il y a eu également un dialogue en espagnol. Etaient aussi au rendez-vous, la danse et déclamation des poèmes ; la présentation des résultats du concours et la remise des prix. Le clou de la cérémonie a été le dévoilement de la salle baptisée au nom de l’écrivain Chardin Nkala. Bruno Okokana Légendes et crédits photo : 1 - Les organisateurs de la cérémonie / DR
2 -Les élèves chantant pendant l'événement / DR
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