Judo : la FIJ menace de suspendre le Congo
« Nous prenons bonne note de votre lettre en date du 25 juillet 2022, par laquelle vous maintenez votre position en nous informant que la nouvelle assemblée générale élective de la Fécojuda sera organisée après les Jeux olympiques de Paris 2024 », précise la correspondance du 18 août. Et de poursuivre :« En accord avec le président de la Fédération internationale de judo, M. Marius Vizer, nous vous informons que dans le cas où le processus des élections sous la supervision de la FIJ et de l’UAJ ne pourrait pas être engagé dans les délais fixés (au plus tard le 30 septembre), la Fédération de judo et ses officiels seront suspendus de toutes activités », a souligné la correspondance. Signalons que le judo n’est pas à sa première crise. La discipline avait déjà passé toute une olympiade sans fédération de judo. En 2016, elle hérite enfin des nouvelles instances dirigées par Marien Ikama, mais en plein milieu du mandat de celles-ci, la famille du judo a été une fois de plus divisée, laissant ainsi la place à une guerre de leadership entre le président de la Fécojuda, Marien Ikama, et son ancien premier vice-président, Francis Ata. Pour résoudre cette crise, le ministère des Sports a mis en place un comité de normalisation. Il avait mission de gérer les affaires courantes. Il s’agit notamment de restructurer les ligues départementales, d'organiser les compétitions et préparer la prochaine assemblée générale élective en vue du renouvellement des instances dirigeantes du judo au Congo. La différence des points de vue a débouché sur deux comités exécutifs rivaux issus de deux assemblées générales électives. La première organisée par Marien Ikama, a été reconnue par les instances internationales et la seconde organisée par le ministère des Sports et le Comité national olympique et sportif congolais élevait Francis Ata à la tête de la Fécojuda. Dans une correspondance destinée au président de la Fédération internationale de judo (FIJ), le ministre des Sports, Hugues Ngouelondélé, a rappelé qu’il « il n’existait pas deux fédérations de judo au Congo, mais une et une seule, délégataire du service public, dont le bureau national est issu de l’assemblée générale élective du 4 septembre 2021, ayant porté à sa tête M. Ata Asiokarah Neyl Francis ». N’étant pas convaincue, la FIJ propose sa propre méthode : l’organisation des nouvelles élections avant la fin du mois de septembre. l’Affaire est loin d’être terminée. James Golden Eloué Légendes et crédits photo :Un combat du judo/Adiac |