Les Dépêches de Brazzaville



Judo : Me Aya Caloger appelle les judokas au calme


En présence de plusieurs judokas de diverses catégories désireuses de voir terminée de façon définitive la crise qui mine la Fecojuda depuis plusieurs années, Me Aya Caloger a, de manière responsable, invité le ministère des Sports et de l’Education physique puis le comité national olympique et sportif congolais à frapper sur la table.

Selon lui, l’impartialité, la patience, la haute sagesse du ministre des Sports et du président du comité olympique conduiront demain le judo congolais vers une assemblée générale élective de sortie de crise apaisée, respectueuse des textes en vigueur, notamment la circulaire ministérielle, 00455 et respectueuse des institutions de la République.

Sur instruction des grands maîtres du judo congolais, à savoir Alexandre Mackaya, Pascal Ngassaki, Pascal Ndinga, Adamo Yaya et Ngoma Moukoko, il a transmis un message d’apaisement à l’endroit des présidents des ligues départementales de judo, aux présidents des clubs de judo et aux judokas de la diaspora. « Qu’ils soient rassurés de la confiance et du respect que nous avons vis-à-vis de la République et de notre ministre de tutelle, monsieur Hugues Ngouélondélé et de son partenaire reconnu sur le plan mondial, qui n’est autre que le comité national olympique et sportif congolais, dirigé à ce jour  par le Patriarche Raymond Ibata », indique-t-il.

 Il pense par ailleurs que face au tumulte que suscite à ce jour  le courrier datant du 26 février 2021 de  Jean Luc Rouge, secrétaire général de la fédération internationale de judo, qui reconnait implicitement un imposteur comme président de la fédération congolaise de judo, il est nécessaire d’inviter une fois de plus, les judokas congolais à respecter et à placer leur confiance en l’Etat, notamment à celui qui a été  nommé à la tête du département des sports et de l’éducation physique par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, chef suprême des arts martiaux.  

« Sur la lettre de monsieur Jean Luc Rougé, de droit le pouvoir revient au ministre en charge des sports et à son partenaire, le comité olympique, de répondre respectueusement à ce partenaire international, tout en lui signifiant le respect de la charte des bonnes relations entre les Etats et les Instances internationales ».

Pour conclure, il rappelle aux judokas qu’à la fin de chaque olympiade le pouvoir de valider une assemblée générale élective revient de droit au Comité national olympique et sportif congolais, en association avec le ministère des Sports et de l’Education physique. Ce sont ces deux instances qui produisent un rapport conjoint de la tenue de chaque assemblée élective, rapport qui sera ensuite transmis aux instances internationales de chaque fédération nationale.

 

 

 


Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Me Aya Caloger entouré des judokas/Adiac