Justice : des présumés trafiquants de produits de faune comparaissent à Owando et à Impfondo
Il aurait ramené ces pointes d’ivoire d’Etoumbi, sous-préfecture du département de la Cuvette-Ouest. Cette ivoire a été gardée en toute discrétion à Owando par le présumé délinquant faunique en vue de la vendre. La seconde audience, attendue le 16 octobre à Impfondo, concerne une dame interpellée le 25 août dernier. Elle est poursuivie pour des délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthères, d'une quantité importante d’écailles et griffes de pangolin dans la localité. Les interpellations de ces deux présumés délinquants fauniques avaient été conjointement réalisées par les services de la gendarmerie nationale ainsi que ceux des eaux et forêts, appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage. Les prévenus s’exposent à des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme maximum, assortis d’une amende dont le plafond est de cinq millions FCFA pour chacun, suivant la loi. Signalons que l'ivoire, les peaux de panthère et les écailles de pangolin sont des trophées provenant d’une espèce animalière intégralement protégée en République du Congo par la loi 37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées. Ainsi, le trafic de produits fauniques met à mal la lutte pour la protection des espèces animalières en voie d’extinction. La disparition des espèces comme l’éléphant, la panthère, le pangolin constitue un danger pour la biodiversité. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Des écailles de pangolin et des peaux de panthères/Adiac |