Justice: les magistrats appelés au respect de la déontologie professionnelle
« Les magistrats ne sont pas des demi-dieux qui font comme ils veulent, ils doivent rendre compte à leur hiérarchie et aux lois et règlements de la République. Ceux qui ont commis des fautes graves seront sanctionnés à travers la liste d’aptitude. Nous voulons d’une justice auréolée, forte, triomphante, respectée et adulée, qui s’impose au sein d’un Etat de droit. Une justice à laquelle chacun de nous a été nommé à la fonction qu’il occupe présentement», a-t-il indiqué. Le premier président de la Cour suprême a rappelé que le système judiciaire congolais est gouverné par trois principes fondamentaux, à savoir la publicité des débats, le principe du contradictoire et le principe du double degré de juridiction. La Cour suprême, la plus haute instance juridique du Congo, a pour principale mission de contrôler les décisions rendues par les cours et tribunaux du pays, de s’assurer que dans chaque cas d’espèce la loi a été bien interprétée, que les décisions ont été suffisamment et correctement motivées conformément à la loi. Pour sa part, Gilbert Mouyabi a expliqué que les bruits sourds, amples et prolongés entendus en réaction de cette justice évoquent une force menaçante de l’institution judiciaire. « Le comportement des magistrats aujourd’hui est à l’origine d’une insécurité juridique pour tous, un comportement qui ne rassure personne et n’honore pas la justice congolaise à la grande désolation de l’opinion, des gouvernants et du peuple qui nous ont fait confiance. Il s’agit en effet des comportements récurrents qu’il faut absolument combattre », a-t-il déclaré. Séverin Ibara Légendes et crédits photo : 1- La tribune officielle / Adiac
2- Les magistrats des cours et tribunaux des départements de Pointe-Noire, du Niari et de la Bouenza / Adiac |