Justice : un plaidoyer pour la révision du procès de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila
Huit Mulongo a dit adresser sa demande au président de la République qui a promis « de déboulonner le système des antivaleurs », parmi lesquelles la mort, le 16 janvier 2001, de l’ancien président de la République démocratique du Congo, Laurent-Désiré Kabila. « Presque 70% de Congolais n’ont pas été convaincus par le procès qu’on nous a fait avaler. On nous enferme M’zee dans quelque chose qu’on appelle mausolée pour nous endormir », a-t-il fait remarquer. Huit Mulongo, qui a avoué ne pas pouvoir s’adresser « à ceux qui ont camouflé la problématique de la mort de feu Kabila », a également recommandé que le corps de Laurent Désiré Kabila soit ramené au Katanga, « terre de ses ancêtres ». Laurent-Désiré Kabila, rappelons-le, a été le tombeur du maréchal Mobutu et de son système. A l’issue d’un procès organisé à Kinshasa, plusieurs personnes ont été condamnées à mort pour leur implication dans son assassinat. La majorité de ces détenus, dont le colonel Eddy Kapend, l’aide de camp du président assassiné, croupit encore à la prison centrale de Makala. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Le colonel Eddy Kapend, l'aide de camp de Laurent Désiré Kabila, est l'un des condamnés pour son assassinat |