Kinshasa : la police accusée de complicité avec les criminels
Le commissaire s’indigne également de voir des condamnés lors d’audiences foraines être relâchés peu après, reprenant leurs activités criminelles sans réaction des autorités policières. Il affirme détenir des preuves, notamment des vidéos, illustrant cette collusion entre policiers et malfrats, tout en accusant les rapports transmis au commissaire général Alobga Boni d’être volontairement falsifiés. Écoeuré par cette situation qui, selon lui, trahit l’idéal de patriotisme auquel il reste attaché, Mboso Kazadi dit avoir pris la décision irrévocable de quitter les rangs de la police pour retourner à la vie civile. Cependant, faut-il le préciser, la loi portant statut du personnel de carrière de la police nationale stipule que la démission volontaire n’est recevable qu’après un minimum de cinq ans de service continu, une condition qui pourrait conditionner l’acceptation officielle de son départ. Sylvain Andema Légendes et crédits photo :Le commissaire principal Mboso Kazadi junior |