Kinshasa : le PNLS organise une vaste campagne de dépistage volontaire du VIH-sidaDurant les trois mois de cette campagne à base communautaire, les populations les plus vulnérables, notamment les personnes vivant avec le VIH-sida, les jeunes, les filles et les enfants de moins de quinze ans sont ciblées ainsi que toute personne soucieuse de connaître son statut sérologique. Pour lui, le gouvernement congolais qui a disponibilisé des moyens pour la réussite de cette campagne tient à ce que tout congolais connaisse son statut sérologique pour adopter un comportement responsable pouvant aider le pays à atteindre son objectif fixé par le chef de l’État, celui d’une génération sans sida. Cette campagne, renchérit-il, ne passera que par le dépistage et la détection des personnes vivant avec le VIH pour qu’elles soient mises sous traitement antirétroviraux. Pour le Dr Franck, il est temps que le pays puisse intensifier le dépistage pour « nous permettre de mieux maîtriser cette épidémie parce que la RDC est dans cette vision mondiale sous le leadership du président de la République qui a promis, il y a cinq ans, une génération sans sida ». Dans cette optique, poursuit-il, le pays a enregistré des progrès très significatifs en ce qui concerne la réponse au VIH. Pour preuve, de quarante-trois mille personnes sous traitement antirétroviraux il y a cinq ans aujourd’hui, on est à plus de cent neuf mille personnes sous traitement, soit une proportion de 70% des femmes et 10% des enfants de moins de 15 ans. Cependant, souligne-t-il, la proportion des Congolais qui connaissent leur état sérologique reste à améliorer. 8% des femmes et 7% des hommes connaissent leur statut sérologique en République démocratique du Congo. C’est pourquoi le pays s’est engagé dans une vaste campagne de dépistage qui reste la voie obligée pour atteindre une génération sans sida. Aline Nzuzi |