A la découverte de... Déborah Ericka Ngakali, l'ambassadrice de lutte olympique du Congo
A l'en croire, elle n'a pas choisi ce sport mais c'est son coach Yves Kashala du club Delta Force de Brazzaville qui l'a initiée et lui a donné l'envie de faire carrière dans ce sport qui demande beaucoup de force physique. Elle a des centaines de médailles nationales et une seule récompense internationale. « J’ai commencé au sein du club Mokondzi en 2016 et ma carrière se déroule comme vous pouvez le voir. J'essaie de faire le nécessaire pour être au top. Les trophées au niveau du club, j'en ai eu plusieurs. Et à la sélection, c'est ma première médaille, puisque je viens de commencer ma carrière à l'équipe nationale », a précisé Déborah. A travers cet exploit, elle devient la porte-étendard des lutteurs congolais et souhaite faire mieux lors des prochains jeux. Pour le développement de ce sport au Congo, elle plaide pour l'organisation régulière des compétitions et sa vulgarisation. Selon elle, les dirigeants sportifs doivent s'impliquer totalement dans la gestion des clubs afin de booster les athlètes et les entraîneurs. Notons que la lutte libre et la lutte féminine sont deux des trois formes de lutte admises aux Jeux olympiques aux côtés de la lutte gréco-romaine. Dans ces sports de combat, le lutteur ayant mis son adversaire au tapis en lui plaquant les épaules au sol remporte une victoire par tombée. Dès 1908, elle intègre de manière permanente le programme olympique. La lutte libre a fait son arrivée plus tard, faisant une apparition aux Jeux de 1904 à Saint-Louis, puis s'inscrivant définitivement au programme olympique à partir de 1920, à l'occasion des Jeux olympiques d’Anvers. Rude Ngoma Légendes et crédits photo :Déborah Ericka Ngakali/DR |