Les Dépêches de Brazzaville



A la découverte de… Me Yannick Eloko, le générateur du jujitsu congolais


Depuis sa naissance à Brazzaville en 1996, Me Yannick a aimé les sports de combat dont le ju-jitsu et la boxe anglaise. « J’ai commencé avec le sport comme une blague car, en face de chez nous, il y avait un grand maître de karaté qui enseignait ce sport à ses enfants chaque soir. Un jour, je me suis décidé de faire comme eux, c'est-à-dire  apprendre avec eux vu que nous étions amis. C'est là que l’histoire a commencé », explique-t-il.

Cet étudiant en 3e année de licence à l’Université Marien-Ngouabi continue d’évoluer dans le sport grâce à l’accompagnement de ses parents qui l’encourageaient à persévérer. Au terme de plusieurs mois d’entraînement avec ses voisins auprès de Me Litakwé (karaté), Le Générateur a tenté le judo avant d’intégrer, en 2006, la plus grande école de ju-jitsu et Self défense Yawara Bison Dan Vadis du grand maître Ngouangoua Sébastien dit Dan Vadis.

Selon lui, le développement des sports de combat au Congo est bloqué par le manque de volonté des dirigeants. Il pense que la pratique des activités sportives constitue une source d’épanouissement de la jeunesse.  

Médaillé au niveau national et vice-champion d'Afrique zone 4 en 2018, Me Yannick compte des dizaines d’apprenants dans son dojo Renaissance club Jujitsu. Il souhaite que la crise qui mine ce sport soit résolue. Il faut « permettre à nos élèves de réaliser leurs rêves car certains ont de grandes ambitions et veulent honorer le Congo à travers notre sport. Mon travail consiste à former encore et encore les hommes et femmes capables de défendre l’image de notre pays à l’extérieur », conclut cette ceinture noire.

 

 


Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Me Yannick Eloko, dit Le Générateur/DR