Le fétichisme : fantasme ou perversion sexuelle ?
Le fétichisme le plus répandu est celui des pieds, si l’on en croit une vaste étude menée par des chercheurs suédois et italiens en 2004. Il est suivi de près par le fétichisme des fluides corporels (sang, urine, larmes…) et celui de la taille du corps (gros, mince, grand, petit). Tout dépend du degré S’il a longtemps été considéré comme un trouble psychologique, le fétichisme peut ne pas être pathologique. En fait, de nombreux fétichistes mènent une vie tout à fait normale, incorporant des fétiches dans leurs routines sexuelles. Par exemple, demander à son ou sa partenaire de porter des vêtements en cuir. Ou, ils pourraient tenir un bas de soie tout en se masturbant. Dans ces cas, le fétiche peut ajouter du piquant. En revanche, cela devient problématique lorsque la personne ne peut pas se passer de son objet de désir. Selon le Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association, une personne atteinte d’un trouble fétichiste pathologique peut présenter divers comportements :
Vous l’avez compris, s’il se pratique de temps en temps entre adultes consentants, le fétichisme est un jeu érotique comme un autre. Si c’est le seul moyen d’accès au plaisir, si l’assouvissement de son obsession handicape le fétichiste au quotidien et empêche son ou sa partenaire de vivre comme il l’entend ses propres besoins sexuels, le fétichisme devient alors problématique et nécessite une prise en charge adaptée.
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