Les Dépêches de Brazzaville



Législatives et locales de 2022 : la CNDH appelle au respect du verdict des urnes


Après avoir déployé quarante-cinq observateurs à travers le pays, la CNDH a conclu que le premier tour du double scrutin de juillet s’est déroulé conformément aux normes internationales, conventionnelles et non conventionnelles des élections. Il est également conforme aux normes constitutionnelles, légales et réglementaires, prévues dans l’ordonnancement juridique de la République du Congo.

« Les scrutins législatifs et locaux des 4 et 10 juillet 2022 se sont déroulés dans la régularité, la sérénité et le strict respect des droits de l’homme sur toute l’étendue du territoire national. L’exercice du droit de vote qui est un droit fondamental, qui se décline en droit d’élire et d’être élu, articulé autour de multiples libertés publiques, s’est effectué conformément au pacte international relatif aux droits civils et politiques, et aux autres instruments pertinents des droits de l’homme », a mentionné le président de la CNDH, Gabriel Valère Eteka- Yemet, dans la déclaration.

Conformément à la loi n°30-2018 du 7 août 2018, la CNDH est un espace de dialogue et de concertation entre les citoyens, la société civile et les pouvoirs publics. C’est ainsi qu’elle s’est félicitée du calme et de la sérénité de la population pendant toute la période de campagne électorale ainsi que le jour du vote.  Gabriel Valère Eteka-Yemet a, par ailleurs, exhorté les Congolais à sauvegarder et à consolider le climat de paix ayant prévalu jusqu’au jour du vote. Il a aussi encouragé le gouvernement et les acteurs politiques à dynamiser et consolider la voie du dialogue, déjà pleinement ancrée dans les us et coutumes électoraux et à continuer de mettre en œuvre tous les moyens pour que s’instaure un consensus plus large sur tous les sujets d’intérêts nationaux.

« La CNDH félicite le gouvernement et tous les organes impliqués dans la préparation, l’organisation et le suivi des élections. Elle les exhorte à redoubler d’efforts pour perfectionner le système de la gouvernance électorale, telle que déjà amorcée par la création d’un haut-commissariat auprès du chef du gouvernement », a poursuivi le président de la CNDH.

Les observateurs de la CNDH ont, cependant, noté quelques imperfections et insuffisances n’ayant aucun impact sur le bon déroulement des opérations de vote. Il s’agit, entre autres, de quelques légers retards d’ouverture des bureaux de vote dans certaines localités ; la non-appropriation et assimilation des procédures de vote par certains électeurs ; la non-maîtrise de la loi électorale par certains agents électoraux.


Parfait Wilfried Douniama