Les fonctionnaires parlementaires engagés à œuvrer davantage au service du peuple
Dans les rangs des formateurs figuraient le conseiller de la Direction des services législatifs au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles en Belgique, Nicolas Sonneville, le directeur des relations interparlementaires de l'Assemblée nationale gabonaise, Ghislain Claude Essabe, le directeur du protocole du gouvernement et des institutions constitutionnelles, Clément Kassambé, ou encore le président des diplômés de l'Université Senghor, au Congo, Béril Nzila. Au terme des cinq jours de travaux, les participants ont exprimé leur gratitude à l’ensemble des organisateurs et partenaires, notamment l’APF et l’Université Senghor pour leur appui technique et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour sa contribution financière essentielle dans l’organisation de cette formation. Aux formateurs et experts, ils ont adressé un satisfecit pour la richesse des enseignements, la clarté des exposés et la pertinence des échanges ayant permis d’enrichir considérablement leurs connaissances professionnelles dans le domaine de la coopération interparlementaire, des procédures protocolaires et l’établissement des actes non législatifs. La coopération interparlementaire, un levier de la réactivité des institutions « Nous exprimons notre reconnaissance aux présidents des deux chambres du Parlement pour leur volonté manifeste de faire de la formation continue du personnel parlementaire une priorité institutionnelle. Prenons conscience de l’importance des formations, les fonctionnaires parlementaires que nous sommes, nous nous engageons à les mettre en pratique dans l’exercice quotidien de nos fonctions afin de contribuer à un parlement plus moderne, plus efficace et résolument tourné vers le service du peuple », se sont-ils engagés. Le conseiller de l’APF, région Afrique, chargé de la formation des fonctionnaires parlementaires, Kante Sékou, s’est, quant à lui, réjoui de la qualité des échanges et des résultats auxquels ils sont parvenus. La deuxième secrétaire du Sénat, Elisabeth Mapaha, qui a présidé la cérémonie de clôture, a souligné pour sa part que les modules étudiés au séminaire n'étaient pas de simples exposés théoriques, car ils ont donné lieu à des ateliers pratiques, à des exemples concrets et à des mises en situation devant permettre d'opérationnaliser immédiatement les acquis. La coopération interparlementaire, a-t-elle ajouté, n'est pas un luxe, mais un levier stratégique pour renforcer la légitimité, la coordination et la réactivité des institutions. Elle a, par ailleurs, invité les participants à faire le pari de la continuité, de sorte que l'engagement montré au cours de ce séminaire se traduise par des procédures plus claires, des débats mieux transcrits, des missions mieux organisées et une diplomatie parlementaire plus affirmée. « C'est ainsi que nous renforcerons la confiance des citoyens et la capacité de notre personnel à accompagner le Parlement dans l'exécution de ses missions. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Les officiels posant avec les participants; remise de diplômes /DR |