Les Dépêches de Brazzaville



Les parfums Mackenguer, vous connaissez ?


Pour cet ingénieur reconverti, l’aventure a commencé comme par hasard chez lui. À ses heures perdues, il créait, mélangeait, mixait, ajoutait ou retranchait, à la recherche d’extraordinaires fragrances naturelles. Le résultat de cette recherche faite à tâtons est aujourd’hui soumis à l’appréciation de tous. Le Congolais aime le parfum.

C’est dans des emballages de 100 ml, de 40 ml, voire d'un litre que l’on retrouve les essences Mackenguer en eau de toilette, eau de parfum ou eau de Cologne pour le plaisir tout autant des hommes que des femmes. « Il est vrai que les emballages ne rivalisent pas avec les grandes marques, mais je vous l’assure, ces parfums sont d’excellente qualité. Toute la difficulté est de pouvoir produire à grande échelle et d’avoir enfin un atelier propre pour cette industrie très noble. »

La fabrique Mackenguer a pour lieu le domicile même de son créateur où la recherche se base sur les concentrés de parfum. D’ordinaire, cela se fait en Occident, avoue l’artisan. Pour les Dépêches de Brazzaville, édition du samedi, il se fait pédagogue. Le premier niveau de parfum est l’eau de parfum, en second lieu vient, avec la diminution du parfum concentré, l’eau de Cologne, et puis tout en bas de l’échelle les splashs et autres catégories. Elles sont toutes destinées à la toilette des femmes. À vous, messieurs, de vous mettre au parfum et de faire un double plaisir : consommer congolais et contenter votre femme !


Luce-Jennyfer Mianzoukouta

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le créateur des parfums Mackenguer, Jean Mouhounda-Koukebene. (© DR)