Logements sociaux : le gouvernement invité à mettre en place des outils financiers
Pour l’un des participants aux assises de Kintélé, l’avocat Brice Séverin Pongui, le rôle des deux instruments financiers est déterminant dans la relance du secteur immobilier. « Les participants ont recommandé à l’État de rendre opérationnel le Fonds national de l’habitat, un instrument financier pour la promotion immobilière. Dans le même sens, le renforcement des capacités de la BCH, afin qu’elle retrouve sa fonction initiale, puisque depuis qu’elle a été créée, elle n’a pas joué véritablement son rôle. Donc, il lui faut des ressources pérennes pour pouvoir appuyer l’État dans sa mission de contribuer à loger la population congolaise », a insisté ce participant. Au Congo, l’auto-construction ou l’habitat informel représente 90% du parc de logements, ce qui ne permet pas de maîtriser la planification d’une construction formelle, de qualité ou durable. Les familles ont de la peine à acquérir le foncier aménagé, en raison des coûts élevés des terrains et des frais d'enregistrement de la propriété. La procédure d’obtention du titre foncier demeure longue et coûteuse, alors que les coûts des matériaux de construction continuent de flamber. Lors de la clôture des travaux des premières rencontres nationales de l’immobilier et de l’urbanisme, le ministre de tutelle, Josué Rodrigue Ngouonimba, a promis des actions concertées de l’État pour améliorer la gestion des villes, l’urbanisation et l’accès aux logements décents pour la population. Fiacre Kombo Légendes et crédits photo :Les participants aux assises/Adiac |