Lutte contre Ébola : les activités de riposte paralysées
Le ministre de la Santé, le Dr Oly Ilunga Kalenga, déplore ces actes de violence qui ont à nouveau meurtri les habitants de Beni et qui ralentissent les efforts menés par les équipes de la riposte pour mettre fin à l’épidémie d’Ébola. L’épidémie reste dangereuse, en particulier à Beni. Ainsi, les équipes nationales et internationales continuent à travailler aux côtés de la population pour mettre fin à l’épidémie. L’insecurité dans la ville de Beni porte un dur coup aux activités de lutte contre l’épidemie de la maladie à virus Ébola. Selon le bulletin qoutidien du ministère de la Santé, le nombre de cas confirmés a depassé le cap de trois cents. Depuis le début de l’épidémie jusqu-au samedi 17 novembre, le cumul des cas est de trois cent cnquante-huit, dont trois cent onze confirmés et qurante-sept probables. S’agsiant des décès, depuis le début de l’épidemie, au total, il y a eu deux treize cas ont été rapportés dont cent soixante-six confimées et quarante-sept probables. Cinquante-sept cas suspects sont en cours d’investigation. Six nouveaux cas ont été confirmés, dont quatre à Beni, un à Katwa et un à Kalunguta. Trois nouveaux cas de décès confirmés signalés dont deux à Beni et un à Katwa. Pour ce qui est de la vaccination, depuis le début de cette opération, le 8 août 2018, trente- un mille sept cent treize personnes ont été vaccinées, dont quinze mille neuf cent un à Beni, plus de quatre mille à Mabalako, plus de trois mille à Katwa et plus de mille cinq cents à Mandima. Pluisieurs personnes ont été aussi vaccinées dans les zones de santé de Butembo, Kalunguta, Masereka, Bunia, Tchomia. B.L Légendes et crédits photo :L'insécurité empêche le bon déroulement des activités de riposte contre Ébola à Beni |